"C'est comme le croquant et le fondant d'un bon dessert"

—agathe

Devenir photographe


Devenir photographe, ça n'a pas été inné. Alors trouver une patte, une identité photographique, encore moins.

J'ai débuté la photographie à l'automne 2014 (mon Dieu bientôt 10 ans !) en recevant mon premier reflex. Motivation de ce cadeau précieux : honnêtement aucune si ce n'est faire comme les autres, comme les copines, comme les youtubeuses, les instragrameuses, puis comme maman qui mitraillait mes soeurs depuis les gradins de la piscine aussi. Non, depuis aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours été un mouton.


Un peu plus tard, j'ai découvert Lightroom et l'univers de la retouche. C'est là qu'est censé se développer une bonne partie de notre identité, au-delà des cadrages. Mais c'est surtout un outil à utiliser avec une parcimonie judicieuse sans quoi on se retrouve vite avec des atrocités. Ces atrocités je les connais bien puisque je suis passée par là à mes débuts sur Lightroom (logiciel de retouche) en 2016. Le secret pour enfin arriver à quelque chose de convenable : s'essayer à tous les boutons, et rater, beaucoup rater.

Trouver mon style ...


A mesure que j'épluchais les magasines mais surtout les réseaux sociaux (ils ont cet avantage de regrouper une grande communauté d'artistes divers), j'ai peu à peu éduqué mon oeil et j'ai compris dans quel sens je voulais aller dans ma retouche.


J'ai ainsi commencé à trouver mon style en 2020 dans un look très doux aux couleurs tendres ; look qui collait parfaitement avec mes productions de mode de l'époque et que j'ai exploité jusqu'au bout pendant plus d'1an.

... et évoluer avec

Mais quand mes reportages de mariages ont débuté, j'ai su que ce look ne conviendrait pas, qu'il ne serait pas assez authentique alors que c'était la direction que je souhaitais donner à mes images. De manière un peu hasardeuse il faut le reconnaitre, j'ai créé une base, un "preset", qui m'a permis de boucler toute ma saison 2022.


Pourtant avec cette même base, ma retouche a évolué pour arriver à la ligne éditoriale qui me caractérise aujourd'hui : le Croquant et le Fondant. Des couleurs chaleureuses, une image à la fois piquée et crémeuse, le détail allié à la douceur.

Alors tout cela est bien sur amené à évoluer, selon le même concept d'éducation du regard que mentionné précédemment. D'un mariage à l'autre, tout au long de la saison et même de ma carrière, accompagné de mes inspirations nouvelles, mon oeil, ma retouche et mes images vont s'affiner. Seulement avoir une ligne éditoriale aujourd'hui me permet de savoir ou je vais et à vous, de savoir à quoi vous attendre.


Pour cette nouvelle année, mon style continue de s'affiner en suivant toujours la même ligne éditoriale. Il s'agit maintenant que les desserts croquants frôlent la justesse de la grande gastronomie !

Un travail long et coûteux


De longues années de recherches, d'essais, d'erreurs et d'échec pour aujourd'hui vous proposer une patte à la fois intemporelle et unique. Je retouche peu les couleurs ce qui les rend vraies et immortalise avec authenticité votre journée. J'adouci légèrement la peau pour donner un voile léger de douceur et du volume aux images. J'ajoute un peu de piqué, de piquant comme j'aime dire, pour qu'en regardant les images, vous ayez l'impression de vivre ou de revivre la scène.


Je le fais avec attention, sur chacune des photos que je peux exploiter afin que vous ayez un maximum de souvenirs. Je vous donne tout ce qui est bon puisqu'après tout, pourquoi vous priver de moments qui vous appartiennent.

C'est pour cela que je ne propose pas de photographies supplémentaires. C'est aussi pour ces raisons que je ne livre aucune image "brute" c'est à dire sans retouche (vraiment, pas la peine de demander haha).


Si vous me choisissez, vous choisissez mon expertise, mes cadrages et la façon que j'ai de mettre en lumière et de sublimer l'image de votre journée. Alors oui, autrefois c'était différent (quoi que le choix de la pellicule et comparable en de nombreux points avec celui de la retouche), mais nous n'y sommes plus. Aujourd'hui, être photographe, c'est ça, et c'est mon métier.